Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Paul MEDEIROS
Roubaix
Victime du Devoir le
21 mai 2023
Gardien de la paix
Steven GREBLAC
Roubaix
Victime du Devoir le
21 mai 2023
Gardienne de la paix stagiaire
Manon RAUX
Roubaix
Victime du Devoir le
21 mai 2023
Brigadier de police
Stéphane CHOMBART
Tourcoing
Victime du Devoir le
04 juillet 2022
Major de police de réserve
Patrick FRAYSSE
Bordeaux
Victime du Devoir le
03 janvier 2022
Sous-Brigadier / Gardien
Wilfried FARON
Nantes
Victime du Devoir le
31 décembre 2021
Élève gardien de la paix
Pablo SAURET
Nîmes / École Nationale de Police
Victime du Devoir le
07 décembre 2021
Capitaine de police
Arnaud BELLIER
Laval
Victime du Devoir le
24 novembre 2021
Gardienne de la paix
Noémie VANDINI
Paris / Service Général / 12ème arrondissement
Victime du Devoir le
31 juillet 2021
Brigadier de police
Eric MASSON
Avignon
Victime du Devoir le
05 mai 2021
Adjointe administrative
Stéphanie MONFERMÉ
Rambouillet
Victime du Devoir le
23 avril 2021
Dernière lettre à mon père.
« Mon papa,
Je vis un cauchemar depuis que tu es parti. Les gens me disent d’être forte, mais je ne sais pas comment être forte pour ça. Ce qui faisait ma force, c’était de t’avoir pour père, de voir à quel point tu te battais contre la maladie, pour ta liberté, pour l’amour de tes enfants. Malgré toutes les épreuves traversées, tu aimais la vie plus que tout, et ça tu vois, ça me rendait forte, ça me rendait fière. Ma motivation à disparu en même temps que toi. On me répète que c’est la vie, que ça devait arriver, que ça passera, mais ils ne savent pas qui je suis, papa, ils ne connaissent pas ma fragilité, ils ne savent pas à quels point nous étions liés, qu’on se battait l’un pour l’autre. J’ai l’impression qu’on m’a cassée les deux jambes et que plus jamais je ne remarcherai, tu étais ma béquille, tu étais mon pilier, ma seule famille. Je suis contrainte de continuer à me battre sans toi, et j’ai dû mal à comprendre comment je pourrais vivre sereinement dans un monde où tu n’es plus. Je n’étais pas prête de te laisser partir papa, je crois que je ne l’aurais jamais été. Tu vas tellement me manquer, te parler va me manquer, te serrer dans mes bras va me manquer, tes blagues et ton rire si communicatif vont me manquer. Tu m’accompagnes à chaque instant de ma vie, à chaque mélodie que je chantonne, à chaque chemin que je prend. Et j’espère te rendre fière, comme tu as su me rendre fier. Tu étais mon warrior, mon héros. Et dans une prochaine vie, papa, j’aimerais te reprendre comme père.
Repose en paix mon papa, je t’aime à l’infini.
Ta grande »
Un ange gardien