Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Commissaire de police

Roger SPITZBARTH

Victime du Devoir le 16 juin 1949

Département

Meurthe-et-Moselle (54)

Affectation

Direction de la Surveillance du Territoire (DST) — Nancy

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval

Dans la nuit du mercredi au jeudi 16 juin 1949, deux agents de le direction de surveillance du territoire (DST) affectés au centre d’écoute et de radiogoniométrie (CERT) de Nancy (Meurthe-et-Moselle) décédaient en service commandé dans un accident de la circulation près de Lunéville.

La nature de leur mission reste inconnue. Il s’agissait du commissaire Roger Spitzbarth, trente-six ans, et de l’inspecteur Maurice Simon.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Conception — Direction

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Citation à l'Ordre de la Nation

Né le 10 août 1913 à Paris (XIVe) de Charles Spitzbarth et Julie Beck ; époux de Madeleine Deneux ; père de plusieurs enfants.

Entré dans la Sûreté nationale comme inspecteur de police radiotélégraphiste en juillet 1938, Roger Spitzbarth fut affecté à la 15ème brigade de régionale de police mobile (PJ) de Nancy.

Sous l’Occupation allemande, en mai 1942, il était affecté à la direction de la surveillance du territoire (DST) de Bourg (Ain).

Comme son père, il décidait de mettre à profit sa spécialité très recherchée au service de la Résistance et ralliait le réseau gaulliste AJAX, comme agent régulier mais non clandestin (P1).

En février 1944, il obtenait la qualification d’officier de police judiciaire et fut affecté à la brigade régionale de police de sûreté d’Annecy (PJ), mais ses activités subversives avaient semé le doute.

Le 4 février 1944 la police de sûreté allemande le mit en état d’arrestation, et le plaçait en détention à la prison Montluc. Il était transféré à celle de Fresnes jusqu’au 27 mai suivant, date de sa libération.

Le 26 février 1945, dans le contexte suivant l’avancée des forces alliées et l’épuration administrative, il fut promu commissaire de police et nommé chef du centre d’écoutes et de radiogénométrie de Nancy.

Homologué militaire au titre des forces françaises combattantes (FFC) ; statut “déporté, interné de la Résistance” (DIR) ; médaille d’Honneur de la Police française (1949)

Sources et références

Journal officiel de la République française, 10 juillet 1949 (citation) — Journal officiel de la République française, 24 mars 1945, p. 8/24 (commissaire) — Arch. Dép. Rhône 3335W25, 3335W7 (Montluc)

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.