Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix stagiaire

Roger FORGET

Victime du Devoir le 07 juillet 1943

Département

Paris (75)

Affectation

École Nationale de Police de Paris

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 6 janvier 1943, dans le contexte de l’occupation allemande, le gardien de la paix stagiaire Roger Forget, vingt-deux ans, se présentait avec Denis Lavogade au garage des établissements Caudron à Issy-les-Moulineaux.

Tous deux formés comme pilotes, ils projetaient de dérober un avion pour rejoindre les forces françaises libres à Londres. Forget présenta sa carte professionnelle pour accéder aux hangars sous un prétexte fallacieux et tous deux se dissimulèrent dans un bimoteur Goéland se trouvant à l’atelier de peinture en déplombant la porte du fuselage.

Cachés dans la carlingue en attendant l’ouverture du portail du hangar, l’avion fut amené sur la piste au matin mais ils furent débusqués par un contrôleur. Forget ne se servit pas de son arme de service.

Arrêtés et remis à la feldgendarmerie de Montrouge, ils furent finalement condamnés à mort le 5 juillet suivant par le tribunal militaire aéronautique allemand et fusillé le surlendemain au stand de tir du Ministère de l’Air, sur la Place Balard à Paris (XVe).

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Né le 9 février 1920 à Paris (XIe) de Adrien Forget et Eugénie Cros ; époux de Iolanda Costa ; domicilié 19 ter avenue du Château à Bry-sur-Marne (ex-Seine ; Val-de-Marne).

Roger Forget obtint son brevet militaire de pilote d’avion en mars 1940 et entra comme gardien de la paix stagiaire à la préfecture de police de Paris le 1er octobre 1942. Il était encore affecté à l’école pratique lors de son arrestation.

Mention “Mort pour la France” ; homologué au titre des “déportés et internés de la Résistance” [1] ; médaillé de la Résistance par l’Ordre de la Libération [2]

Sources et références

État civil Paris XVe, acte de décès retranscris n°1943/4072
[1] Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 228637 (DIR)
[2] Décret du 27/12/1960 paru au JORF du 01/01/1961
Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération – coord. Luc Rudolph
Photographie sublimée et colorisée via myheritage.fr

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