Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Robert ROYER
Victime du Devoir le 12 avril 1945
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris 18ᵉ
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Interception de véhicule
Dans la soirée du samedi 7 avril 1945, dans le contexte d’une explosion des vols commis sous la fausse qualité de policier suivant la Libération provoquant de nombreux contrôles de police nocturnes, des agents interceptaient une automobile suspecte dans la Rue Richomme à Paris (XVIIIe).
L’un des deux occupants exhibait de façon soudaine une arme de poing, tirait et blessait grièvement le gardien de la paix Robert Royer, vingt-trois ans.
Le tireur interpellé fut identifié comme étant Wilfrid Santoni, dix-sept ans, et son complice Carlos Caicoya Diaz, vingt-trois ans. Tous deux étaient de jeunes hommes de main de mouvements collaborationnistes français recherchés par l’autorité judiciaire (Suites inconnues)
Le policier blessé succombait à ses blessures à l’hôpital Bichat (Xe) le 12 avril suivant.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Né le 21 juillet 1921 à Paris (Xe) de Louis Royer et Anne Bourgoin ; époux de Geneviève Kitzinger ; domicilié N°9 rue Claude-Monet à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Médaille des actes de courage et de dévouement – échelon Or.
Sources et références
Journal officiel de la République française, 12 août 1945, p.5/16 — Arch. Paris (XVIIIe), acte de décès 1945/1651 — La France Libre du 08/04/1945 p.2 — Gazette des Tribunaux du 19/10/1947
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