Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Robert BERTET

Victime du Devoir le 09 janvier 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 17ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 20 février 1943, dans le contexte de l’occupation allemande, et alors qu’il reconstituait une filière de passage en zone libre au sein d’un groupe de résistants à Argelès-sur-mer (Pyrénées-Orientales), Robert Bertet, vingt-neuf ans, fut arrêté à un barrage de police allemande avec de faux documents d’identité.

Auparavant gardien de la paix à Paris, il fut déjà arrêté pour ses agissements au sein du groupe de proto-résistants “Le Coq Gaulois” et condamné à une peine de prison (voir biographie) ; il fut interné au complexe de Compiègne-Royallieu et subissait des interrogatoires sous la torture.

Le 18 avril suivant, il fut déporté vers les camps de concentration de Mauthausen-Gusen, où il mourrut le 9 janvier 1944.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Conception — Direction

Titres et homologations

FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 1er octobre 1914 à Saint-Maurice-les-Noues (Vendée) ; marié et père d’un enfant.

Robert Bertet est entré à la Préfecture de police en qualité de gardien de la paix en 1937, en poste au commissariat des Ternes. Il fut arrêté en mai 1941 par la police allemande pour activité interdite d’association avec plusieurs policiers résistants de son commissariat, et condamné à six mois de prison.

Libéré le 23 novembre, il passe en Zone dite libre et rejoint le réseau d’évasion Pat O’Leary, et devient l’un des responsables de la sécurité du réseau.

En mai 1943, après que Bertet a aidé à l’évasion de plusieurs résistants de la prison de Castres, Guérisse l’envoie à Perpignan pour reconstituer la filière de passeurs qui a été démantelée, où il est finalement intercepté (voir circonstances).

Homologué au titre des Forces Françaises Combattantes avec le grade de Capitaine – réseau “Pat O’Leary” ; statut “Déporté, Interné de la Résistance ; mention “Mort en Déportation” ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur ; croix de guerre ; médaille de la Résistance ; Freedom Medal ; réintégré et promu brigadier à titre posthume.

Sources et références

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