Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sergent de ville

Prosper GAZEAU

Victime du Devoir le 12 décembre 1918

Département

Hauts-de-Seine (92)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Neuilly-sur-Seine

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Dans la soirée du mardi 10 décembre 1918, deux policiers du commissariat de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) étaient sollicités par un wattman pour une bande de trublions installés sur le tampon du tramway, qui terrorisait les usagers.

Sur place, les agents étaient victimes d’outrages et d’invectives par le groupe constitué de mineurs désoeuvrés.

Tandis qu’ils saisissaient le plus virulent de tous, un jeune complice exhibait de façon soudaine une arme de poing et tirait à plusieurs reprises sur les policiers, les blessant tous deux très grièvement.

Transportés à l’hôpital américain de la rue d’Inkermann, les blessés étaient visités par le préfet de police, M. Raux, qui, devant les familles réunies, leur décernait à tous deux la médaille d’Or des actes de courage et de dévouement.

Atteint à la poitrine par deux projectiles, le sergent de ville Prosper Gazeau, quarante-cinq ans, succombait à ses graves blessures deux jours plus tard.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Né le 10 août 1873 à Nalliers (Vendée) de Eugène Gazeau et Marie Auger ; époux de Marie-Louise Quechon ; domicilié 21 rue Ernest Renan à St-Ouen.

Libéré de ses obligations militaires au 2e régiment du génie d’Angers avec le grade de caporal, Prosper Gazeau était entré à la Préfecture de police le 12 avril 1901 en qualité de sergent de ville de banlieue à Saint-Ouen, puis à Neuilly-sur-Seine. Il était un policier reconnu du public, très respecté et estimé de ses pairs.

Sources et références

Registre des matricules militaires de Vendée, classe 1893, mat 913. — Le Petit Parisien du 13/12/1918, “Mort d’une victime du drame de Neuilly” — Le Figaro du 11/12/1918, “deux agents blessés à Neuilly” — Le Rappel du 11/12/1918, “Agents blessés”

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