Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Officier de police adjoint

Louis BADENS

Victime du Devoir le 18 octobre 1957

Département

Val-d'Oise (95)

Affectation

Sécurité Publique — Argenteuil

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Dans la soirée du vendredi 18 octobre 1957, dans le contexte d’une série de règlements de compte entre partisans du Mouvement National Algérien et ceux du Front de Libération Nationale — FLN, un véhicule de police était dépêché aux abords du bidonville du Château du Marais à Argenteuil (ex Seine-et-Oise ; Val-d’Oise), près de Bezons.

Alors que les policiers effectuaient une physionomie des lieux, leur véhicule fut visé par des tirs de pistolets-mitrailleurs par des individus embusqués non-identifiés. Des tirs de riposte entrainaient la fuite des assaillants.

Dans la fourgonnette criblée de balles, un brigadier et un inspecteur étaient blessés ; l’officier de police adjoint Louis Badens, quarante-quatre ans, fut mortellement blessé. Son décès fut prononcé dans la soirée à la maison de santé des gardiens de la paix à Paris (XIIIe).

La 1ère brigade mobile de Police Judiciaire, assistée par d’importants renforts de gardiens de la paix des C.R.S. et de gendarmes mobiles, procéda aussitôt à un quadrillage des lieux et à un recensement minutieux des habitants du bidonville, zone jusqu’alors considérée comme impénétrable et impregnée par les réseaux nationalistes algériens. (suites judiciaires ignorées)

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Né le 4 février 1913 à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) de Pierre Badens et Jeanne Itarla ; époux de Germaine Lafon. Inhumé au cimetière de Notre-Dame d’Alem, dans sa ville natale.

Louis Badens fut le premier policier tué par des nationalistes algériens en métropole, recensé sur ce mémorial. Mention “Mort pour la France” (1959)

Sources et références

BODMR n° 08 du 25/03/1958 — État civil Castelsarrasin, acte de naissance N°1913/12 — Le Monde du 19/10/1957 “Un policier tué à Argenteuil” — Le Monde du 21/10/1957 “Gardiens de la paix, gendarmes et C.R.S. recensent les Nord-Africains du bidonville d’Argenteuil […]” — Le Monde du 22/10/1957 “Les enquêteurs estiment maintenant que la voiture de police est tombée dans un guet-apens”

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