Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Commissaire

Maurice BOYÉ

Victime du Devoir le 28 octobre 1960

Département

Paris (75)

Affectation

Direction de la Surveillance du Territoire (1944-2008)

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination
Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Dans la soirée du vendredi 28 octobre 1960, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux assassinats d’agents de police par le Front de Libération Nationale — FLN, deux policiers de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST quittaient les locaux de la Sûreté Nationale, Rue des Saussaies, pour rencontrer un informateur dans un bar du square Louis XVI à Paris (VIIIe).

Alors qu’ils empruntaient la Rue Pasquier, un assassin du FLN aidé de deux complices exhibait une arme de poing et tirait à bout portant sur le commissaire Maurice Boyé, trente-sept ans ; l’officier Dubois était grièvement blessé. Un témoin des faits était également tué, M. Lévy-Bouchard.

Les trois auteurs furent identifiés ; deux d’entre eux auraient été exécutés en représailles.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Conception — Direction

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Né le 7 décembre 1923 à Toulouse (Haute-Garonne) ; marié. Maurice Boyé était Lieutenant de réserve, ancien combattant des forces françaises de l’intérieur.

Entré dans l’administration le 1er septembre 1944, il devenait Commissaire de police à la Direction de la Surveillance du Territoire en 1955.
Mention “Mort pour la France”

Sources et références

Les policiers tués pendant la guerre d’Algérie. Un silence abyssal – Michel Salager, société lyonnaise d’histoire de la police, p.10/11.
Le Monde du 31/10/1960 – TROIS ALGÉRIENS TUENT UN COMMISSAIRE DE LA D.S.T. ET UN PASSANT

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