Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Marcel FRAISSE
Victime du Devoir le 10 juillet 1944
Département
Puy-de-Dôme (63)
Affectation
Sécurité Publique — Clermont-Ferrand
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Au cours de l’après-midi du 8 juillet 1944, dans le contexte de l’occupation allemande et du débarquement des alliés, La 10e Compagnie de francs-tireurs et partisans français du “Camp Guy-Moquet” attaqua une patrouille allemande constituée de vingt-deux hommes, qui s’était arrêtée dans un hôtel de Vollore-Montagne (Puy-de-Dôme). Au cours de la confrontation, quatorze maquisards furent tués au combat, ainsi que trois civils abattus par les Allemands. Parmi eux, Marcel Fraisse, vingt-six ans, gardien de la paix en poste à Clermont-Ferrand, fut mortellement blessé ; il succomba le 10 juillet après avoir été acheminé clandestinement à l’hôpital de Thiers.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
Né le 2 janvier 1918 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) de Pierre Fraisse et Marie Planat ; pupille de la Nation (1932) ; époux de Catherine Roubille ; domiciliés à Courpière (Puy-de-Dôme).
Gardien de la paix en poste à Clermont-Ferrand, Marcel Fraisse rejoignit sous l’occupation allemande le “Bataillon Victoire” et la zone de guérilla n°16 dans le Puy-de-Dôme.
Mention “Mort pour la France” ; homologué aux forces françaises de l’intérieur ; inhumé à la nécropole nationale de La Doua à Villeurbanne (Rhône).
Sources et références
Le Maitron, fiche éditée par Éric Panthou – https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article207659
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