Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Louis SALGUES
Victime du Devoir le 24 mars 1918
Département
Bouches-du-Rhône (13)
Affectation
Police d'État — Marseille
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Interpellation(s) d'individu(s)
Au cours de la soirée du dimanche 24 mars 1918, deux agents de police repérèrent dans la Rue Bonneterie à Marseille (Bouches-du-Rhône) un individu suspect qui prenait la fuite à mesure qu’ils en approchaient. Rattrapé sur la Place Deviel pour être conduit à la permanence, le fuyard exhibait de façon soudaine une arme de poing et tira à trois reprises sur le gardien de la paix Louis Salgues, trente-trois ans.
Ce dernier fut transporté à l’Hôtel Dieu où il succombait. Son meurtrier, un certain Marius Acone, vingt-deux ans, fut appréhendé Rue de la République près de l’église des Prêcheurs, avec l’aide d’une foule consitutée. Il s’agissait d’un déserteur du 153e régiment d’infanterie vivant de rapines.
Le 1er octobre 1919, le 1er conseil de guerre permanent de la 15e région militaire condamnait Acone aux travaux forcés à perpétuité et à la dégrdation militaire. Il décédait de maladie au bagne colonial de Guyane française à Saint-Laurent-du-Maroni en 1937.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Né le 11 novembre 1884 à Millas (Pyrénées-Orientales) de Louis Salgues et Angélique Bombès ; époux de Marie dite Françoise Brutus et père de trois enfants ; domiciliés N°4 Traverse Fouque à Marseille.
Sources et références
Etat-civil – Archives de Marseille, 1918, décès N°547. — Le Petit Marseillais, 25 mars 1918, p.2/2 — Le Petit Marseillais, 26 octobre 1919, p.2/6
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