Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Inspecteur P.R.E.
Louis BRUNET
Victime du Devoir le 14 février 1944
Département
Puy-de-Dôme (63)
Affectation
Sécurité Publique — Clermont-Ferrand
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 14 février 1944, dans le contexte de l’occupation allemande et de nombreuses actions menées par des groupes de résistants dans la région de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), deux inspecteurs de la police régionale d’État appréhendaient dans un bar de cette commune deux individus suspectés d’avoir participé une semaine plus tôt à un vol de fret dans un wagon de la Banque de France, pour un préjudice d’environ 1,3 milliards de francs.
Alors que les agents avisaient téléphoniquement leurs supérieurs, ils furent assaillis par des complices et abattus sommairement. L’inspecteur Louis Brunet était tué, son collègue Théophile Desfrétière, vingt-neuf ans, succombait quelques jours plus tard.
Les auteurs furent identifiés comme des francs-tireurs et partisans français emmenés par le résistant Eugène Rougier, et dont le groupe fut arrêté, condamné à mort par la cour martiale de Clermont-Ferrand et fusillé.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Inspecteurs — Enquêteurs
Type d'unité
Unité d'Investigation et de Recherche
Contenu à venir
Sources et références
La Croix du 27/03/1944 “L’assassin de l’inspecteur Brunet est condamné à mort par la cour martiale”
La Croix du 17/02/1944 “Deux inspecteurs tués par des terroristes à Montferrand”
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Ce gardien de la paix a travaillé avec mon grand-père Pierre CHARLOT, alors Commissaire de police à Malo-les-Bains, lequel a gardé toute sa vie la lettre d’adieu dactylographiée de Jean ROUVILLOIS.
Le devoir de mémoire est important et nous devons transmettre ces exemples à nos enfants et petits-enfants.
Cette lettre d’adieu est à la fois un exemple d’humilité et très émouvante
Egalement engagé dans la Résistance sous le nom de VALDIEU (du nom de l’abbaye de Monthermé (Ardennes) où il était né), mon grand-père a été autorisé à porter le nom de CHARLOT-VALDIEU après la guerre.
En 2021 j’ai remis tout le dossier gardé par mon grand-père (courriers officiels dont de nombreux documents classés “secret défense”, boîte d’une centaine de photos secret Défense de Dunkerque les 4 et 5 juin 1940) à la Communauté Urbaine de Dunkerque (Service du Patrimoine).
Cordialement
Catherine CHARLOT-VALDIEU le 14 novembre 2022
Tres émouvant.