Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Jean ROBERT

Victime du Devoir le 13 octobre 1870

Département

Paris (75)

Affectation

Compagnies de gardiens de la paix mobilisés (1870-1871)

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Circonstances

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 13 octobre 1870, dans le contexte du siège de Paris par l’unité allemande, le général Trochu, gouverneur de Paris, ordonna au général Vinoy, commandant en chef du 13e corps, d’opérer une reconnaissance offensive sur Bagneux et Châtillon.

Deux bataillons du 13e de marche, une compagnie du génie et 500 gardiens de la paix mobilisés sous les ordres du lieutenant-colonel Pottier, s’emparèrent de Clamart sans coup férir et refoulèrent les avant-postes ennemis jusque sur les pentes du plateau de Châtillon.

Chargés de se maintenir dans Clamart, les gardiens de la paix eurent à livrer une série de petits combats dans les rues et jusque dans l’intérieur des maisons.

Vers 10 heures du matin, le sous-lieutenant Lherminier, avec le sergent Gantois et un détachement de 30 hommes, gravit la rue de Chevreuse ; le clairon Jurand sonnait la charge, les balles sifflaient de tous côtés et l’on avançait difficilement.

Arrivé au haut de la rue, le sous-lieutenant Louis Lherminier reçut un coup de feu et tomba en tournant deux fois sur lui-même.

Alors qu’il se portait jusqu’à lui afin de lui porter secours, le gardien de la paix Jean Robert fut atteint à son tour d’une balle en pleine poitrine. Il s’écroulait tué net.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Né le 17 mai 1826 à Arsures (Jura). Marié.

Libéré du service militaire après avoir accompli une période de sept ans. Entré à la Préfecture de police le 1er janvier 1860 en qualité de sergent de ville, il fut licencié le 10 septembre 1870 et réintégré le 10 du même mois comme gardien de la paix.

Lors de l’investissement de Paris par les Allemands, il fut incorporé à la 4e cpmpagnie des gardiens de la paix mobilisés, qui faisait partie du corps d’armée placé sous les ordresdu général Vinoy.

Inhumé le lendemain dans une concession temporaire au cimetière du Montparnasse, les restes du gardien Robert furent exhumés, le15 mars 1879, pour être déposés sous le monument élevé, dans cette nécropole, aux victimes de la guerre de 1870-1871. Ils occupent la place n°1 par l’Est.

Sources et références

Conseil municipal de la Ville de Paris, Rapports et documents N°115, année 1913, page 86.

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