Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier-chef

Jean-Marc NICOTRA

Victime du Devoir le 07 mai 2004

Département

Alpes-Maritimes (06)

Affectation

Sécurité Publique — Cagnes-sur-Mer

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Circonstances

Le jeudi 3 Juillet 2003, un sinistre individu aux intentions douteuses provoque un différend avec l’usager d’un distributeur automatique de billets, rue Lecat, dans le centre-ville de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).

Assistant à la scène, le brigadier de police Jean-Marc Nicotra, chef de la brigade anticriminalité locale, décide de s’interposer bien que celui-ci ne soit pas de service. Suspectant une manoeuvre crapuleuse, celui-ci intervient cependant seul dans la mesure où il n’est pas en service.

Alors qu’il fait face au suspect et décline sa qualité, deux complices perfides surgissent et rouent de coups le policier. Le trio de malfaiteurs prend la fuite, laissant leur victime grièvement blessé. Malgré son état fébrile, le policier décide de prendre normalement son service le jour même.

Il est malheureusement victime d’un anévrisme artériel consécutivement à l’agression qu’il a subie et perd connaissance. Il subit une hospitalisation jusqu’au 21 juillet.

Après plusieurs examens approfondis, une opération chirurgicale dans la région de l’aorte était programmée le vendredi 7 mai 2004 à l’hôpital de Suresnes, en région parisienne. Opération délicate, Jean-Marc Nicotra décédait sur son lit d’hôpital à l’âge de quarante-neuf ans. Il était divorcé et père de deux enfants.

L’enquête n’a jamais abouti à l’identification des malfaiteurs.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité d'Appui Opérationnel — Service Spécialisé

Né le 28 mars 1955 à Casablanca (Maroc). Divorcé, père de deux enfants.

Fils de policier, il était décrit par ses pairs comme un meneur d’hommes intransigeant, efficace et d’un courage exemplaire. Il considérait son métier comme un sacerdoce.

Sources et références

Fichier des personnes décédées en France, 1970-2019 — Nice-Matin du 08/05/2004, “Dix mois après son agression, un brigadier de Cagnes succombe à ses blessures”

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  1. Une plaque en sa mémoire avait été dévoilée dans le sous-sol du commissariat central de Cagnes sur mer en même temps que la cérémonie de mon père Alain CLAVERIE le 26 août.
    J’ai conservé l’article de presse de cette cérémonie en présence de son épouse et ses deux filles.
    Son frère fait également partie des CRS.

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