Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix mobilisé
Jean CALMET
Victime du Devoir le 09 juin 1871
Département
Paris (75)
Affectation
Police Municipale (PP) — Paris
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 28 mai 1871, dans le contexte de la rentrée des troupes versaillaises dans Paris suivant le siège de l’armée prusse, un détachement de gardiens de la paix commandé par le lieutenant Hellet, et mis à la disposition du général Vinoy, tentait d’enlever la barricade dressée dans la rue des Amandiers (XXe) par des communards.
Lors de cet assaut, Jean Calmet, trente-cinq ans, fut grièvement blessé par balle. Transporté d’abord à l’hôpital Saint-Antoine, puis à l’ambulance des incurables, rue de Sèvres, il mourut le 9 juin suivant.
Il fut inhumé le lendemain, dans une concession temporaire, au cimetière du Montparnasse.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Né le 5 janvier 1836 à Montréal (Aude), marié, trois enfants. Engagé volontaire au 3ème régiment d’artillerie, Jean Calmet avait accompli une période de trois ans, du 7 juin 1853 au 7 juillet 1856.
Entré à la Préfecture de police le 1er février 1860, comme auxiliaire au service de la police municipale, il fut nommé sergent de ville le 1er avril 1860. Licencié le 10 septembre 1870 et réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix.
Incorporé à la 1ère compagnie du 2ème bataillon de gardiens de la paix mobilisés, il servit aux avant-postes pendant toute la durée du premier siège.
Sources et références
Conseil municipal de la ville de Paris, rapports et documents, année 1913, page 113.
Laisser un témoignage
Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.