Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix mobilisé
Jacques LOTZER
Victime du Devoir le 28 mai 1871
Département
Paris (75)
Affectation
Police Municipale (PP) — Paris
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 28 mai 1871, dans le contexte de la rentrée des troupes versaillaises dans Paris suivant le siège de l’armée prusse, un détachement de gardiens de la paix commandé par le lieutenant Hellet, et mis à la disposition du général Vinoy, tentait d’enlever la barricade dressée dans la rue des Amandiers (XXe) par des communards.
Lors de cet assaut, Jacques Lotzer, trente-huit ans, fut mortellement blessé. Il fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Né le 2 mai 1833 à Rosheim (Bas-Rhin), veuf de Julie Meyer, père d’une enfant âgée de 12 ans. Jacques Lotzer avait effectué son service militaire du 10 octobre 1854 au 5 15 aout 1861, au 9 régiment d’artillerie et, du 28 février suivant au 14 février 1869, au 14° régiment de la même arme.
De 1859 à 1861, il avait fait les campagnes de Chine et de Cochinchine , décoré de l’ordre de Marie-Louise d’Espagne et titulaire de la médaille de Chine.
Auxiliaire au service de la police municipale, le 31 mai 1869. Sergent de ville, du 15 juillet 1870 au 10 septembre suivant. Réintégré le 19 novembre de la même année comme gardien de la paix.
Le Gouvernement ayant demandé des volontaires pour servir dans l’artillerie, Lotzer passa au 11° régiment d’artillerie, le 29 décembre 1870 ; il y resta jusqu’au 5 avril 1871, date à laquelle il rentra au corps des gardiens de la paix, à Versailles.
Versé dans la compagnie de canonniers auxiliaires, il fut détaché auprès des troupes qui pénétrèrent dans Paris lors de la chute de la Commune.
Sources et références
Conseil municipal de la ville de Paris, rapports et documents, année 1913, page 112.
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