Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier

François FALQUET

Victime du Devoir le 11 août 1963

Département

Isère (38)

Affectation

C.R.S. N°147 — Grenoble — section de montagne

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Circonstances

Cause du décès

Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval

Au cours de la matinée du dimanche 11 août 1963, une cordée de trois alpinistes quittait le refuge du Chatelleret pour l’ascension de l’arête ouest du pic du Chamois, voie réputée difficile.

Vers dix heures, un homme de la cordée dévissa sur la rocaille, fit une chute, et fut gravement blessé. Ses camarades avertirent aussitôt le refuge l’intervention du secours en montagne.

Vers quatorze heures, un hélicoptère type Alouette-2 de la Protection Civile était déployé depuis la base de La Bérarde (Isère), tandis qu’un vent sud, extrêmement violent, soufflait.

Alors qu’elle survolait le sommet de l’arête l’Alouette fut plaquée contre la paroi, se disloqua, et s’écrasa au pied de la muraille et prit feu.

Les trois sauveteurs furent tués : Jacques Wattebled, officier de police principal à la CRS N°2, détaché en qualité de pilote à la Protection Civile ; François Falquet, quarante-trois ans, brigadier de police, chef de poste ; et Francis Arnaud, vingt-neuf ans, gardien de la paix détaché comme aspirant-guide, tous deux membres de la CRS N°147.

Biographie

Direction d'emploi

Compagnies Républicaines de Sécurité

Corps

Encadrement — Application

Spécialité

Unité de Secours en Montagne

François Falquet, brigadier à la CRS N°147 de Moirans, était marié et père de trois enfants.

Montagnard et sauveteur de grande classe, pionnier des activités alpines des C.R.S. n’a cessé depuis 15 ans le meilleur de lui même pour porter secours aux alpinistes en détresse, dirigeant ou participant à plus de 100 opérations de sauvetage difficiles et périlleuses.

D’un courage serein, animé des plus hautes vertus, de dévouement et de générosité, s’est dépensé sans compter au service d’autrui, affrontant calmement le danger, toujours conscients des risques encourus.

Promu brigadier-chef de police à titre posthume. Inhumé au cimetière du Chatel en Maurienne.

Sources et références

Le Monde du 20/08/1963, “Le meurtrier du commissaire Brun écroué à la Santé” — Le Monde du 17/08/1963, ” […] le dément avait été interné à deux reprises” — Le Monde du 16/08/1963, “Le commissaire de police du quartier Combat est tué par un dément […]

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