Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Gardien de la paix auxiliaire

Bernard HERBET

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Val-de-Marne (94)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Saint-Maur-des-Fossés

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le samedi 19 août 1944, dès quatre heures du matin, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police, de nombreux gardiens de la paix convergeaient vers la Préfecture de Police pour contribuer à sa défense.
< br />C’est dans ce contexte que Marcel Ricard, trente-deux ans, Fernand Moreau, trente-six ans et Bernard Herbet, vingt-huit ans, gardiens de la paix au commissariat de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), s’y rendaient en tenues civiles à travers le Bois de Vincennes. Ils furent capturés par des soldats allemands au carrefour de Beauté, à la sortie de Nogent-sur-Marne, encore porteurs de leurs brassards tricolores et de leurs armes de poing administratives.
< br />Tous trois furent conduits à la Cartoucherie et exécutés sommairement les mains liées dans le dos.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Citation à l'Ordre de la Nation

Né le 7 février 1916 à Sevran (ex-Seine-et-Oise) de Victor Herbet (négociant) et de Camille Lebourg ; domicilié 8 avenue de Marinville à Saint-Maur-des-Fossés.

Bernard Herbet obtint le CEP le 23 juin 1930 avec la mention « bien », il continua ses études à l’École primaire de la ville jusqu’en 1933, sans obtenir de diplôme. Il suivit une formation, décrocha le diplôme de secrétaire commercial. Il fut incorporé le 21 octobre 1935 dans l’armée, contracta un engagement, fut nommé sergent-chef à la compagnie de guet.

Le commandant donna ses appréciations le 25 février 1944 concernant son activité : « Employé aux écritures, secrétaire à la section de commandement de l’unité, s’est fait remarquer par sa compétence, son dévouement total et sa conscience professionnelle élevée ».

Sans travail, ayant sa mère à charge, Bernard Herbet postula pour entrer dans la police parisienne. Le 8 avril 1944 il était nommé à l’école pratique, il demanda à rester auxiliaire pour être prêt de sa mère veuve et en « état de santé très grave ». Il formulait cette demande « en attendant de reprendre du service dans l’armée de l’Air lorsque les évènements le permettront ».

Le 11 août 1944 il demanda la résiliation de son contrat, et devait mourir quelques jours plus tard.

Mention “Mort pour la France” ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume ; homologué sergent des Forces Françaises de l’Intérieur.

Sources et références

Photo : arch. PP Service de la mémoire et des affaires culturelles ; restaurée via MyHeritage — Le Maitron, notice de Daniel Grason : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article181848

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.

Rechercher dans le Mémorial

Recherche par nom Recherche avancée