Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Antoine RIVAT
Victime du Devoir le 31 août 1944
Département
Loire (42)
Affectation
Sécurité Publique — Saint-Chamond
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 31 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées suivant les débarquements en Normandie et en Provence, et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, une escarmouche éclatait entre des soldats allemands et un groupe de résistants au lieu dit du pont rompu, près de Mornant (Rhône).
Ces derniers étaient des policiers du commissariat de Saint-Chamond (Loire) assurant une mission clandestine de liaison postale entre Saint-Étienne et Givors.
Antoine Rivat, vingt-quatre ans, était tué au combat. Marcel Pradier, quarante-deux ans, Jean Vallet, trente-neuf ans, Richard Rodriguez, vingt-cinq ans, étaient faits prisonniers, puis lâchement exécutés au lieu-dit Les Sept-Chemins à Vourles.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
Né le 1er mars 1920 à Izieux (Loire) de Francis et Juliette Duranton ; époux de Lucie Grangette ; père de deux enfants ; domicilié à Saint-Julien-en-Jarez (Loire).
Antoine Élie Rivat, alias « Tane » dans la Résistance, fut homologué militaire des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; médaille de la Résistance (1946) ; recensé également comme victime civile de la guerre (1939-1945).
Sources et références
Document “Monument aux morts des policiers lyonnais” SLHP, Michel Salager
Fiches “Mémoire des Hommes”
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