Mémorial des Policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Paul JACQUOT

Victime du Devoir le 27 avril 1944

Département

Vosges (88)

Affectation

Sécurité Publique - Saint-Dié-des-Vosges

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 3 février 1944, dans le contexte de l’occupation allemande, la brigade spéciale de la police judiciaire de Nancy procédait aux arrestations de onze individus impliqués dans l’attaque du commissariat de Saint-Dié (Vosges), survenue dans la nuit du 25 au 26 janvier.

L’attaque fut effectivement fomentée par des francs-tireurs de l’Organisation Civile Militaire, avec la complicité de deux gardiens de la paix membres du groupe : Paul Jacquot, vingt-cinq ans et Albert Leclerc, vingt-trois ans.

Le but était de dérober armes, munitions et tickets de rationnement. Parmi les agents qui s’opposèrent sans réelle conviction, deux autres provoquèrent une fusillade. Un policier fut blessé par balle.

Après une rafle d’envergure dans la ville, l’enquête aboutit à l’arrestation de l’ensemble du groupe, sur les indications de la maitresse de l’un des résistants, qui était également militante collaborationniste au Parti Populaire Français. Treize résistants furent incarcérés à la prison Charles-III de Nancy.

Transférés à Épinal pour être jugés par le tribunal militaire allemand FK-662, ils furent condamnés à mort le 26 avril suivant, et passés par les armes au lieu-dit La Vierge.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Né le 1er juin 1918 à Lépanges (Vosges) ; marié, père d’un enfant et demeurant à Saint-Dié (Vosges), Paul Jacquot était membre de l’Organisation Civile Militaire depuis septembre 1943, chargé de fournir des cartes d’alimentation, des faux papiers et des tampons encreurs.

Mention “Mort pour la France” ; homologué aux forces françaises de l’intérieur

Sources et références

Le Maitron, fiche de Frédéric Stévenot JACQUOT Paul, Alphonse
Le Petit Parisien, 5 février 1944, p.1/4

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