Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Inspecteur de police
André VILNAT
Victime du Devoir le 08 juillet 1944
Département
Nièvre (58)
Affectation
Sécurité Publique — Cosne-sur-Loire
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 8 juillet 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées suivant le débarquement de Normandie et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, neuf francs-tireurs du maquis Péquy, rescapés d’une embuscade tendue par des miliciens, s’étaient établis au lieu-dit « Les Grands-Bois », à La Chapelle-Saint-André (Nièvre).
Ils étaient à nouveau attaqués par un détachement allemand à l’aube. Tous les résistants furent tués au combat ou exécutés, dont André Vilnat, vingt-quatre ans, inspecteur de police en poste à Cosne-sur-Loire.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Inspecteurs — Enquêteurs
Type d'unité
Unité d'Investigation et de Recherche
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
DIR - Déporté, Interné de la Résistance
Né le 16 mars 1920 à Le Monteil (Cantal) de Julien Vilnat et Marie Louise Bernard.
André Vilnat était inspecteur de police à Cosne-sur-Loire lorsqu’il entra dans la Résistance en 1942 comme membre de l’organisation civile et militaire (OCM).
Il fut affecté au secteur nord commandé par Robert Sauvage et Camille Dubois et à la section de Cosne.
Il entra dans l’Armée des Volontaires (AV) et prit le commandement du maquis Péguy après l’arrestation de son chef Géo Fournier (Géo 43) le 3 juin 1944.
Il prit le grade de lieutenant, sous le pseudonyme « Richard ». Dès le début de son commandement il dirigea des coups de main sur de petits convois ennemis isolés notamment le 8 juin où trois soldats allemands dont un officier supérieur trouvèrent la mort.
Mention “Mort pour la France” ; homologué lieutenant des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; médaillé de la Résistance (1968).
Sources et références
Le Maitron, fiche rédigée par Jean-Louis Ponnavoy ; son nom figure sur le monument commémoratif des maquisards du groupe Péguy, à Cosne-sur-Loire (Nièvre), sur les monuments aux morts du Monteil et de Chastel-Marlhac, à Le Monteil (Cantal).
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