Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Inspecteur de police
Paul VALENTIN
Victime du Devoir le 16 août 1944
Département
Marne (51)
Affectation
Brigade Régionale de Police de Sûreté (PJ) — Reims
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 4 septembre 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, le corps supplicié de Paul Valentin, quarante-et-un ans, inspecteur à la 12ème brigade régionale de police de sûreté (PJ) à Reims (Marne), était découvert au lieu-dit La Folie Godot à Allibaudières (Aube).
Membre isolé de la Résistance, il fut arrêté arbitrairement selon des sources non concordantes par des miliciens ou des agents français de police secrète allemande (Geheime Staatspoliziei – Gestapo), avant d’être exécuté sommairement d’une balle dans la tête.
Biographie
Direction d'emploi
Police Judiciaire
Corps
Inspecteurs — Enquêteurs
Type d'unité
Unité d'Investigation et de Recherche
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)
Né le 2 juillet 1903 à Sapogne-sur-Marche (Ardennes) de Jean François Valentin et Henriette Pécheux ; époux de Denise Détorquant.
Paul Valentin avait débuté sa carrière en gendarmerie, en poste à Givry-en-Argonne (Marne). Mention “Mort pour la France” ; homologué au titre de la Résistance intérieure française (RIF) – isolé.
Sources et références
BODMR n°20 du 01/09/1960 — Plaque commémorative de l’Hôtel de police de Reims (51) — Notice VALENTIN Paul, Henri, Amédée par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson, Philippe Lecler, version mise en ligne le 26 octobre 2020, dernière modification le 18 mars 2021 : https://maitron.fr/spip.php?article233356 — Photo générée par IA sous forme de peinture à l’huile à partir d’un document d’archive dégradé de la victime.
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